C’est ce que le projet INTERREG Franco-Suisse ALGA piloté par Stéphan JACQUET (INRAE CARRTEL, Thonon-les-Bains) tentera de déterminer dans les 3 ans à venir. La prolifération de microalgues, incluant des cyanobactéries potentiellement toxiques, appelés « blooms algaux », pourrait impacter la qualité des eaux du Léman et les différents services qui en découlent comme l’approvisionnement en eau potable, la pêche professionnelle et récréative ou encore les activités de loisirs, dans un contexte de changement climatique. Afin d’étudier ce phénomène de façon systémique, une équipe transdisciplinaire d’écologues, de politistes, d’économistes et d’acteurs socio-économistes ont pour objectif d’approfondir la connaissance de ces manifestations. Ils pourront ainsi proposer des protocoles pour évaluer et gérer les risques, ainsi que des outils d’aide à la décision opérationnels et adaptés à la situation locale du lac Léman. Au terme de ce projet, il est attendu une amélioration de la gestion et de la gouvernance de cet écosystème, afin d’en préserver les différents services et activités économiques qui y sont liées.