Déconfinement : votre raison d'être ou de ne pas être | e-Social + AI DL IoT | Scoop.it
Déjà prédominants dans les briefs et les réflexions des entreprises depuis deux ans, les enjeux RSE deviennent incontournables. Mais avec la crise, l'aspect sociétal est aussi important que son pendant environnemental.

 

C'est une crainte légitime quant aux conséquences de cette crise : nombreuses sont les entreprises en difficulté qui auront la tentation de revoir ou de différer leurs engagements en matière de RSE. En témoigne le moratoire sur les mesures de lutte contre le gaspillage et pour le recyclage, demandé mi-avril par le Medef au gouvernement, et révélé par le Journal du dimanche. Une tentation légitime : "C'est un retour en arrière probable, alors que les coûts de désinfection pourraient vite devenir prohibitifs pour un certain nombre d'acteurs, qui devront se tourner vers des éléments jetables", estime Frédéric Hart, planneur stratégique chez MRM Paris. Or, les appels à accélérer la transition se multiplient, tant chez les politiques qu'au sein des entreprises, preuve que ces idées résonnent particulièrement auprès des consommateurs et du grand public. La meilleure illustration est peut-être "L'alliance pour une relance verte" , lancée par l'eurodéputé Pascal Canfin, et signée par plus de 270 personnalités, dont Jean-Paul Agon (L'Oréal), Alan Jope (Unilever), Ulf Mark Schneider (Nestlé) ou Emmanuel Faber (Danone). Une promesse n'engage à rien. Et l'environnement peut paraître une préoccupation lointaine quand nous faisons toujours face à une crise sanitaire, et bientôt à une crise économique et sociale. Mais les occasions de s'engager pour les marques en sont démultipliées.


Via Jérôme MONANGE